PLAN
Introduction
Biographie
Bibliographie
Présentation
de l`œuvre
Etude des
personnages
Etude
thématique
Résume
Conclusion
INTRODUCTION
Ecrit
par le célèbre béninois Jean PLIYA, le roman Les tresseurs de cordes est
un roman qui a contesté la période révolutionnaire chez nous au Bénin au lendemain
du coup d’Etat du 26 Octobre 1972.La scène
se déroule dans le pays imaginaire BOKELI. On y trouve toute fois l’atmosphère
de peur, de méfiance, de délation, de chasse aux sorciers et toutes les
tracasseries qui encourent les vrais et faux comploteurs, l’agression des
mercenaires. Qui est Jean PLIYA ? Que savons-nous de ses œuvres ?
Quelles sont les idées abordées par les tresseurs de cordes dont nous sommes
invites à étudier ?
1.
BIOGRAPHIE
Jean
PLIYA est né le 21 Juin 1931 à DJOUGOU au BENIN. Il est marié et père de 7
enfants. Ses études secondaires commencées
en 1946 au BENIN et en Côte d’ivoire se poursuivent à Dakar et à Toulouse.
Il obtient sa License de Géographie en 1955, son DES en 1957, année où il passe
son CADES et devient Professeur certifie de Histoire Géographie. En 1976, sa thèse
de doctorat en 3e cycle de Géographie sur <<La pêche
continentale et maritime dans le sud –Ouest de la République du Benin>>
lui vaut une mention Très Bien et les félicitations du Jury. Il enseigne l`histoire
géographie de 1957 à 1969 en France (à Lyon et à Cahors) et au Benin (à
Porto-Novo et à Cotonou) .Il est assistant de Géographie de 1969 à 1972 à l’Université
du Benin et au Togo, puis de 1972 à 1976
à l’Université National du BENIN. Il est maitre-assistant depuis 1976.De 1983 à
1991, il enseigne la géographie tropicale et économique à l’Université de
Niamey. Rentre au pays à la veille des indépendances, il participe à la vie
politique et administrative de son pays. Directeur de Cabinet du Ministre de l’éducation
Nationale de 1960 à 1963.Ministre de l’Information et du
tourisme, 1963.Depute a l`Assemblée Nationale et 1er Secrétaire
de l`Assemblée de 1964 à 1967.Vice –Doyen de la Faculté de Lettres de l’Université
Nationale du Benin, de 1975 à 1981.Recteur l`UNB de 1981 à 1983.Consultant au Ministère
du Développement Rural et de la Coopération de 1976 à 1980.
Des prix et des distinctions
-Médaille vermeil du Mérite du
Benin : 1er Aout 1962
-Pour l`Arbre Fétiche : prix
de la meilleure Nouvelle Africaine en 1962 à Paris
-Pour Kondo le requin :
Grand prix de la littérature d`Afrique Noire, à Paris, en 1967
-Pour la Secrétaire Particulière :
2eme Prix du concours radiophonique de l`OCORA, à Paris, en 1967.
-Dans l`ordre Français des Arts
et des Lettres, le 21 Janvier 1974, Jean PLIYA fut nommé Chevalier ; puis
officier le 19 septembre 1981.
2.
BIBLIOGRAPHIE
Jean Pliya Est Auteur De Plusieurs Œuvres Comme
·
L`Arbre Fétiche
·
La Secrétaire Particulière
·
KONDO le requin
·
Les tresseurs de cordes
·
Amazon
·
La voiture rouge
·
La fille têtue
·
L`Homme qui avait tout donne
·
Le gardien de nuit
·
Le Chimpanzé amoureux
·
La Palabre de la dernière chance
3.
PRESENTATION DE L`ŒUVRE
·
Couverture :Sar bacane
·
Auteur : Jean PLIYA
·
Nombre
de pages et Chapitres : 128
pages et 18 chapitres
·
Date
de parution : 09
octobre 2002
·
Editeur : Hatier
international
·
Collection : Monde Noir,
Numéro 44
·
Format : 11 cm × 18
cm
4.
ETUDE DES PERSONNAGES
L`ouvrage
regorge de nombreux personnages qu`on pourrait repartir en deux catégories. D`abord
les citadins que Trabi fréquente lorsqu`il était en ville à savoir : Djohodo,
Fioga, Ayanou, Etinkpon qui portent la plupart les noms du Sud Benin .Ensuite
viennent ceux dont les noms se rapprochent de l`ethnie Bariba : Ensuite
viennent ceux dont les noms se rapprochent de l`ethnie Bariba : Yabake,
Boni-Kisa, Ba-Boussa, Myriam, Marouk, Kotiayi, Idriss
Triabi : Il demeure le personnage
principal de l`œuvre .C`est un jeune homme de la trentaine environ, finement
muscle, allure spatiale et élégant. En un mot, ce personnage se présente comme
un intellectuel naïf totalement acquis aux causes de la révolution Bokelienne. Mais
les réalités du monde rural lui
permettent de se rendre compte de la différence entre les grands discours révolutionnaire
dont on observe le peuple et la misère quotidienne dans laquelle il vit.
Fioya : Président de la république
de Bokeli, Chef du parti victorieux. On y note une adéquation entre le nom et
le personnage et ses fonctions :<<Le roi des rois>>
Ayanou : Cousin de Trabi, manœuvre
dans une société d`Etat. Le nom signifie <<Tu as la langue trop légère
>> (Page 6).
Djohodo : Un ami de Trabi qui reproche
toujours à ce dernier son franc-parler.
Etinkpon : Oncle de Trabi, il lui
conseille de compter d`abord sur les pratiques occultes en attendant les résultats
de la révolution.
Toukpin : Officier de Police,
inspecteur de police politique, ami de Trabi, Toukpin signifie <<Balle de
fusil>> .c`est à dire en attendant ta victoire soit en mesure de te protéger,
tue le serpent qui te menace avec le bâton que tu possèdes. Agis selon tes moyens.
Myriam : Sœur de Boni et de Kisa,
belle, intelligente et dévouée, elle prend soin de Trabi après son accident.
Boni : Président du comité révolutionnaire
du village
Yabake : Mère de Boni et de
Myriam, se montre bienveillante envers Trabi.
Kotiagi : Doyen d`Age du CRL de
Preketo-Tche
Assouka : Trésorier, lieutenant
responsable de la Société. C`est lui qui conduira les soldats a la recherche de
Trabi.
Tchakato : Guérisseur traditionnel,
sur noir et dangereux.
Ba-Boussa : Ancien Chef du village
qui sauve Trabi en le cachant dans un grenier.
Kisa et Marouk : ce sont deux petits qui ont conduit Trabi au village
après son accident. Ils ont également aide Trabi durant tout son séjour au
village avant la mort de Marouk.
5.
ETUDE THEMATIQUE
L`amour, la révolution,
l`hospitalité sont entre autres les principaux thèmes de l`ouvrage.
Ø
On remarque l`amour des villageois pour Trabi, l`amour de Trabi pour Myriam ;
une fois acceptée dans la famille yeriba, Trabi rencontra le vrai amour qui est
source de bonheur.
Ø
L`hospitalité
se conçoit sous deux aspects. D`abord la conception rurale de
l`hospitalité : à PREKETO ; en effet, sous la direction du comité révolutionnaire
dirige par Boni, partage entre le devoir d`hospitalité qu`exige la tradition,
Trabi trouva refuge auprès des villageois. Ce dernier bénéficia des considérations
du chef BONI, de Kissa et de Marouk puis surtout du vieux Ba BOUSSA sans
oublier Myriam qui le soignait. Aussi ne pouvons-nous pas parler d`hospitalité
sans faire allusion à l`amour du prochain. Ainsi, l`accueil chaleureux que l`être
humain fait à son semblable prouve l`affection qu`il a pour ce dernier et
consolide la bonne marche de la société. C`est donc grâce à cette qualité prékétoise
que Trabi l`étranger a pu avoir une place aux seins de ces villageois auxquels
l`hospitalité était chère et aussi par respect à la tradition et aux défunts.
Enfin la conception citadine de l`hospitalité : à DOUGAN ; si pour
les paysans de Prékéto, un étranger est un frère et a droit à l`hospitalité,
pour les révolutionnaires de Dougan, un étranger est d`abord en suspect qui
doit être tenu à l`écart et surveiller de près. A Dougan ou l`on vient de découvrir
un complot ourdi contre la révolution, l`inquiétude règne partout ; nul ne
se sent en sécurité, pas même les révolutionnaires ; chacun a peur des
autres et se méfie d`eux car même les amis peuvent trahir. A Dougan, ‹‹la loi
de l`argent››, ‹‹le gout de luxe››, l`égoïsme, l`individualisme et ‹‹un climat
d`âpre rivalité ›› endurcissent les rapports entre les hommes, relations désormais
fondées sur des intérêts égoïstes. Ceci contraste nettement avec la vie prékétoise ou Trabi découvre la solidarité d`humbles villageois,
l’invitation a recevoir le don gratuit (page 234) ; il a l`impression de
renaitre dans un monde nouveau, à la fois émerveillé et trouble par la générosité
des humbles (page 180). Cette conception citadine est également indifférente a
l`étymologie du mot hospitalité qui est défini, selon le dictionnaire
universel, comme la libéralité qu`on exerce en logeant gratuitement un étranger
ou le fait d`accueillir généreusement un étranger.
Nombreux avantages ont
trait à l`hospitalité, on peut retenir la naturo-thérapie dont s`est servir
Trabi pour guérir le vieux Boussa. De même se servant de sa connaissance en
agronomie, Trabi a appris aux villageois les techniques pour fertiliser la
terre à base d`ordures. C`est ainsi que l`hospitalité a permis un brassage
inter-savoirs et la prospérité d`une société.
6.
RESUME
En effet, TRABI le héros du roman
est un militant du parti unique révolutionnaire au pouvoir dans un Etat
imaginaire appelé BOKELI. Une atmosphère de peur pèse sur le pays, un climat de
suspicion et de délation règne partout et surtout a DOUGAN la capitale. Les vrais
ennemis ou supposés ennemis de la révolution sont traqués, arrêtés, jugés et condamnés
à mort au quartier central de redressement, les prisonniers sont traités comme
des bêtes. Le régime bokélien combat le colonialisme, l`impérialisme, le
capitalisme, la tradition rétrograde et les inégalités sociales. Son guide
philosophique est le victorisme. Ingénieur agronome de formation, Trabi est
nommé directeur principal d`une société. Tout va bien pour lui. Il est bien vu
par les membres du ˵ noyau˶,
cercle de militants triés
sur le volet inconditionnel de sa grandeur, le président FIOGA, Chef de l`Etat.
Mais un complot contre la sureté de l`Etat est découvert. Le nom de Trabi
figure sur la liste des suspects, il est recherche par la police. Pour ne pas être
arrêté, il quitte la capitale de nuit et se dirige vers PREKETO, village situe à
la frontière Nord-Ouest, il compte passer la frontière et être au GOLTA avant
le jour. Mais à quelques kilomètres de PREKETO, il tombe de sa moto et se casse
la jambe gauche. Sa moto brule. Il trouve refuge à Preketo Tche ou Myriam la sœur de Boni, le Président de
Comite révolutionnaire du village le soigne. A PREKETO sévisse la maladie et la
misère, la révolution n`en a rien amélioré. Avec des remèdes naturels comme
l`argile, Trabi guérit bien les maladies. Les villageois lui en sont très
reconnaissant et le considère presque des leurs. YaBake mère de Boni et de Myriam,
le traite comme son fils. Cependant des soldats envoyés à la recherche des
comploteurs en fuite arrivent à la frontière près de Preketo ou ils campent.
Ils découvrent la moto que Trabi a pris soin de cacher après son accident. Ils
en déduisent qu`un comploteur se cache a Preketo ou dans ses environs. La radio
annonce que des adversaires ont traque Dougan. Les soldats perquisitionnent et
finissent par découvrir Trabi. Mais les villageois s`opposent à son arrestation.
Malgré la menace qui pèse sur lui, Trabi décide de rester à Preketo par amour
pour Myriam qu`il veut épouser et pour aider les paysans à améliorer leur
condition de vie. Les agresseurs étrangers attaquent les soldats chargé de
garder la frontière. Grace à Trabi et Boni, ces agresseurs sont vaincus. Le président
de la république, informe de ces faits vient a Preketo pour féliciter les
villageois de leur victoire sur l`agression impérialiste. Il lève la
condamnation qui pèse sur Trabi.
CONCLUSION
Refugié a Prékéto, suite à sa
fracture de jambe au cours de sa fuite, Trabi est intègre sans difficulté dans
la société prékétoise d`où il mena une nouvelle vie, parsemée d`allégresse.
Tout ceci montre combien les canons traditionnels africains sont
sources d`innovations et de construction d`une bonne vie sociale.
a tu un exposé sur le rachat des hommes dans le roman les tresseurs de corde
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RépondreSupprimerBonne idée
RépondreSupprimerUn travail bien fait et cool.
RépondreSupprimerC'est bien
RépondreSupprimerCool
RépondreSupprimerOklm 🌷 c'est bien❗
RépondreSupprimerSuper
RépondreSupprimerCool
RépondreSupprimerC'est un travail appréciable.
RépondreSupprimerMerci bien
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
RépondreSupprimerSuperbe
RépondreSupprimerSuper
RépondreSupprimerVivifiant
RépondreSupprimerC'est très cool
RépondreSupprimerTrès intéressant merci🙏
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